Incroyable, imparable, incomparable, formidable… de bêtise, de vulgarité, de nullité, de mauvais propos.
Voilà bien longtemps que je n’ai pas été autant hors de moi à cause d’un film. Enfin, n’en rajoutons pas, « hors de moi » n’est pas l’expression la plus appropriée. Atterrée par tant de nullité, c’est plutôt cela.
Je me souviens avoir été très intriguée par le projet de ce film au casting féminin 10 étoiles dès lors que les medias ont commencé à en parler il y a plusieurs mois de cela. Un peu, puis, très refroidie par la suite, dès lors que les premiers retours des critiques ciné, puis du public sont sortis. C’est donc un peu en tant qu' »anthropologue de la gente féminine » (j’en rajoute encore) que j’ai souhaité me faire mon propre avis. Quid d’un film dont on dit tant de mal ?
Quid, quid… ben c’est simplement que c’est un TRES mauvais film.
Ah oui, je vous assure j’ai rarement vu ça. Le plantage est total. Les actrices sont mauvaises : je rappelle tout de même qu’il y a parmi elles des « grands » noms du cinéma français telles qu’Isabelle Adjani. La direction d’acteurs(trices), Audrey Dana (la réal) ne doit pas connaitre.
L’intrigue (enfin, quand je dis « intrigue », l’histoire quoi) se passe à Paris et je n’ai jamais vu la ville aussi mal filmée. Je n’ai aucune notion en termes de technique cinématographique mais je pense que je ferais mieux.
Le propos ? Oula. Entre les personnages caricaturaux au possible et les scènes gênantes tant elles sont stupides et mauvaises, je puis vous dire que ce fût d’une assez grande pénibilité. Si ce n’était pour pouvoir écrire cet article et vous faire part de mon avis, je serais sortie dès la fin du générique de début : scène pathétique durant laquelle Audrey Dana se met un tampon comme si ces énièmes règles étaient la pire chose qui pouvait lui arriver au monde. Qu’il est difficile d’être une femme semble t-elle nous dire. Ah bon, elle voulait nous dire le contraire ? Pas clair…
Seulement voilà, je suis une femme, j’aime passer du temps avec mes amies, papoter, discuter, échanger avec elles. Ces moments passés en leur compagnie sont des moments privilégiés et oui, il est souvent question des garçons, de nos « petits sujets de filles » mais jamais ô grand jamais je ne me suis reconnue ni même retrouvée dans aucun des personnages présents à l’écran.
La seule question qui me vienne à l’esprit est de savoir comment ces actrices ont t-elles pu accepter un tel scénario.
Sous les jupes des filles ? Il y a bien plus à voir et à montrer que cette mièvrerie sans relief. Parole de fille.