Non pas que je sois sous influence (…) mais j’ai totalement oublié de vous parler de Inherent Vice, le dernier opus totalement ubuesque de PTA (Paul Thomas Anderson qui nous avait livré The Master, ce film qui m’avait totalement enivrée et marquée et aussi There will be blood, very marquant as well).
J’ai donc vu Inherent Vice mercredi dernier lors de sa sortie en salle et n’en suis pas ressortie indemne. Il faut dire que le film nous emmène loin, très loin dans les contrées lointaines des seventies et de ses substances tout aussi illicites que mainstream. Je dois aussi vous dire que je n’ai rien compris (quasi rien) de cette affaire loufoque où se mêlent pseudo enquête policière, sexe, drogues et musiques délicieuses : la bande son étant une des très belles surprises de ce film épique.
Joaquin Phoenix étant l’autre merveille de ce conte déjanté. Un grand, immense acteur (mais on le savait déjà).
Je réalise qu’il m’était inutile de vouloir attendre plus longtemps pour rédiger cet article et partager avec vous mon avis sur ce film. Le temps et la réflexion ne me feront aucunement mieux comprendre les dessous et les pourquoi du comment de cette oeuvre. C’est une expérience à vivre (ou pas d’ailleurs) et à chacun d’en tirer les conséquences qu’il souhaitera.
Ce que je peux vous dire en fait c’est qu’il faut clairement un talent assez incroyable pour adapter une oeuvre pareille, pour la porter à l’écran (bravo le réal) et pour incarner de tels personnages tous plus loufoques les uns que les autres (bravo les acteurs, Joaquin Phoenix en tête de liste).
Car derrière tout ce gloubi boulga, c’est l’image d’une structure quasi parfaite que j’aperçois doublée d’une maîtrise incroyable dans le jeu des acteurs.
Ce que je peux vous promettre en tout cas, c’est une séance durant laquelle vous ne comprendrez pas tout ce qui est en train de se passer mais durant laquelle vous vous marrerez… Du millième degrés. Une autre expérience de cinéma.