Nous y sommes, 2012 tirera sa révérence d’ici quelques jours. C’est donc l’occasion de se replonger dans les films qui nous ont plu, qui nous ont fait rire, pleuré et les autres, ceux qui nous ont laissé de marbre ou que l’on a détesté. Car oui, une fois de plus, c’est ça le cinéma : des émotions fortes qui nous laissent dans tous les cas des souvenirs ancrés au plus profond de notre mémoire.
2012 fut une année forte et marquante me concernant, le plus grand événement cinéma étant mon séjour à Cannes en mai dernier. Un moment partagé avec vous, qui fut si ce n’est une révélation, une joie immense mêlée à des sentiments forts et incroyables.
J’ai enfin pu mettre des mots sur ce que je ressentais depuis 10 ans désormais (date à laquelle j’ai commencé à fouler les salles obscures de façon sérieuse – comprenez fréquemment) : le cinéma nous donne des billes, nous donne des leçons, nous fait réfléchir et nous apporte des réponses. En clair, il nous aide à vivre.
Cette plongée dans le monde du cinéma et de ses professionnels fut une découverte merveilleuse qui m’a donné l’envie d’aller plus loin et de poursuivre l’aventure avec pour seul but, de partager encore et encore cette passion et cet amour que j’ai pour le septième art.
2012 fut une année à deux vitesses j’ai trouvé, avec de très bons films et d’autres très mauvais. Il reste encore 2 semaines et des sorties prometteuses (Main dans la main, Django Unchained…) mais après les quelque 101 films que j’ai vus cette année, il est tout de même temps de vous dresser ma liste des tops et des flops à la sauce BFSC.
Flash Back…
Mes tops
Parce que ce film est vibrant et qu’il montre une réalité qui fait mal et ce, sans faux semblant et sans racolage, juste avec douceur et talent
Parce que je suis arrivée en retard à cette séance, que j’ai dû me contenter d’une place assise sur les marches de la salle et que je n’ai pas bougé pendant l’heure et demie qui a suivi : un film catastrophe certes, mais bien joué, prenant et fort
Parce que je dis bravo à Frédéric pour cette première réalisation et bravo à Fred tout court pour cette vision âpre mais belle de l’amour et du couple : j’aime
Parce qu’on avait jamais abordé ce sujet (la pédophilie) de façon aussi réelle et juste
Parce qu’on avait jamais abordé ce sujet (l’éducation scolaire) de façon aussi réelle et juste (bis)
Parce que c’est Julie, que je rêverais qu’elle soit ma copine car j’aime sa folie et le joyeux bordel de sa vie et que ses films sont à son image
Parce que j’ai aimé ce sujet jamais (à mon sens) traité au cinéma. Comment ne pas être touché par cette pétasse paumée
Parce que quel plus beau cadeau pour mes 30 ans que la (re) sortie DU film de mon adolescence ?
Parce qu’on nous en parle tellement de cette crise, que ce fut agréable de plonger dans l’univers impitoyable de la finance forcément frauduleuse
Parce que malgré mon côté très terre à terre et donc mon (presque) désamour pour la SF et les univers fantasmagoriques, Tim Burton parvient toujours à me faire entrer dans son univers
Parce que forcément avec un titre pareil…
Parce que quoique j’en dise Marion a un talent certain, qu’elle m’a extirpé des larmes alors qu’elle ne parlait ni ne bougeait et aussi pour Mathias qui est, c’est vrai, une bonne révélation
Parce que ce film, quoique long, m’a tenu en haleine de la première à la dernière minute. Comment passer à coté de cette histoire d’amour hors norme et de ce cri pour la liberté ?
Parce que Tahar… et parce que « chapeau » d’avoir traité ce fait divers sans racolage aucun et avec cette grande pudeur
Parce que j’ai été ravie de passer du temps avec ce réalisateur fantasque et génial
Parce qu’au fond je garde un très bon souvenir de ce film même si je l’ai senti passer sur le moment. Je pense que c’est cela le bon cinéma : que gardons-nous des films que nous voyons une fois cer derniers digérés ?
Parce que Benoit P… et parce que c’est une super fable moderne
Parce que ce fut ma première projection à Cannes et que cet univers comme onirique m’a emballé
Parce que cette mise en abime est superbement maitrisée et que ce film est un cri d’amour au cinéma, au théatre, à l’art en général et surtout à la vie
Parce que des films sociaux de cette qualité et de cette force j’en veux toutes les semaines
Parce que, sans complexe, je dis que ce fut LA comédie française de l’été
Parce que, sans complexe, je dis que ce fut LA comédie US de l’été
Parce qu’après avoir vu cet opus 4 fois (si si !) je peux clairement dire que c’est un chef d’oeuvre et puis oui, aussi, pour la mort de Marion (que j’adore détester)
Parce que ce fut le bijou de la rentrée
Parce que j’ai adoré retrouver mes 16 ans avec Noémie
Parce que c’est LE film de l’année sur l’amitié
Parce que j’ai été bluffée par l’intensité de ce film et du jeu des acteurs
Parce que c’est Bond et parce que j’ai aimé cette incursion dans son passé et son enfance
Parce que c’est vrai qu’il a fait fort niveau intensité du jeu
Parce que j’étais partie pour me faire suer pendant toute la durée du film et qu’il n’en fût rien. Un chef d’oeuvre brut et pur
Parce que c’est LE film d’action de cet automne et qu’il vient nous rappeler que le cinéma nous aide au quotidien de façon concrète !
Parce que c’est le film indé français de cette fin d’année qui vient nous rappeler que l’amour est plus fort que tout
Parce que Brad est au top dans ce rôle et puis surtout parce que je n’ai jamais vu une scène de meurtre aussi belle et bien réalisée et aussi pour ce fort ancrage dans l’actu : c’est tout ce qu’on aime sur BFSC en fait !
Parce que c’est le plus beau film de l’année, à tous les niveaux
Mes flops
Parce que je me suis endormie et que ça veut tout dire
Parce qu’on était face à un (mauvais) téléfilm d’M6 diffusé en début d’après midi
Parce que je ne garde en tête que 2 scènes qui m’ont donné l’impression de tourner en boucle : les lectures de poèmes et les scènes de sexe (un peu léger pour un film qui dure 2 heures)
Parce que ça a beau être le « fils de », c’était gore et moche et chiant aussi
Parce que malgré un casting de choix, je me dis encore que le réal s’est fichu de nous… allez avouez, c’était une plaisanterie ce film n’est-ce pas ? J’aurais dû me méfier du titre…
Parce que j’ai frôlé la syncope à deux reprises et que j’ai fermé les yeux pendant les 30 dernières minutes
Parce qu’à part cette fameuse collection de (belles) photos Instagram, j’ai rarement vu un film aussi creux
Parce que malgré tout ce tapage promotionnel, j’ose dire que ce film est nul et qu’il n’apporte rien pas même la joie de voir New York