2015, année difficile. C’est le moins que l’on puisse dire tant elle a bousculé nos vies, heurté nos habitudes, souvent même plongé notre quotidien dans la tristesse et l’incompréhension. Bon nombre d’articles ont employé les mots utiles et nécessaires, les mots justes pour évoquer la situation, d’autres le feront encore. Je n’ai pas la prétention de faire partie de ceux là, c’est tout juste si j’ose espérer vous faire parfois sourire et, dans tous les cas, partager les émotions qui sont les miennes lorsque je suis face à certains films.
Avant de partir quelques jours me ressourcer et avant de refermer le livre de 2015, je voulais partager avec vous mon article « bilan et perspectives » de cette année haute en couleur où le cinéma nous a tantôt réchauffé tantôt refroidi (oui je parle météo là) mais avant tout, une année durant laquelle le cinéma nous a encore touché, déplu, emmené, énervé et j’en passe. A chacun de se faire son histoire avec le 7ème art. Je vous propose ici, une courte review de mon année ciné.
Une fois encore je me surprends à réaliser à quel point les films que l’on voit font leur chemin dans notre esprit. Je ne cesse de réaliser qu’il y a clairement plusieurs catégories de films, j’en compte au moins 4 :
- Ceux pour lesquels on a un coup de coeur immédiat et durable
- Ceux pour lesquels on a un désintérêt / manque de sympathie immédiat et durable
- Ceux pour lesquels on a un coup de coeur immédiat qui s’avère ne pas durer passé 1 semaine
- Ceux pour lesquels on a un désintêret immédiat qui s’avère germer passé quelque temps pour au final laisser un beau souvenir / sentiment (oui c’est sans doute le nom de catégorie le plus long jamais trouvé)
Sinon, pour évoquer l’aspect perspective de cet article, j’ai l’idée de lancer prochainement une sorte de mini questionnaire qui me servira à récolter vos avis et envies pour permettre à BFSC d’avancer. J’ai pensé que cela pouvait nous permettre à tous d’être encore plus en lien le but étant toujours de vous faire plaisir tout en me faisant plaisir : si chacun y trouve son compte, alors ce sera le graal !
Pour revenir au côté « bilan », vous le savez, la nouveauté de l’année est cette aventure radiophonique qui me ravit, dont j’avais envie depuis plusieurs mois. Je compte bien la poursuivre et y injecter encore plus de nouveautés avec, peut-être, une nouvelle émission et de nouvelle(s) mission(s). Je suis tellement dans la volonté d’avancer. Je profite de cet article pour remercier Claire qui fut la première à me parler de Séance Radio, à Thomas C pour m’avoir fait confiance et m’avoir mis le pied à l’étrier et à Betty pour sa dose de bonne humeur et son accompagnement lors de chaque chronique.
2015 a été l’année de mon « 3ème Cannes » que j’ai eu la chance de couvrir pendant toute sa durée. C’est chaque fois un bonheur encore plus grand avec la découverte d’oeuvres cinématographiques et un moyen de vivre dans le grand bain du cinéma mondial. Un pur délice que j’espère goûter encore et encore.
Puisque nous sommes là pour parler ciné, ne tardons plus trop et revenons sur ces 12 derniers mois de façon concise et sans langue de bois, je pense avoir compris que c’est ce que vous aimiez et ce que vous attendez de ce blog. Alors promis, je continue de vous dire tout avec le naturel qui est le mien.
Belle et douce fin d’année.
Barbara
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- Ceux pour lesquels on a un coup de coeur immédiat et durable
Taxi Téhéran : une déclaration d’amour au Cinéma grandiose et pourtant si humble
The lobster : et ils créèrent le couple imparfait et pourtant si uni. Une belle réussite que ce scénario totalement loufoque mais si doux
Valley of love : Faut il que je vous redise mon amour pour Gégé et Isabelle ? Du Cinéma grandeur nature et un tendresse grandiose
Much loved : en voilà un film qui résonne, un film qui dit les choses, un film qui humanise, un film utile et beau
Mustang : ces soeurs m’ont rappelé à quel point le pouvoir de choisir sa vie est la plus grande des libertés.
Le tout nouveau testament : tant de loufoquerie pour un film très subtile qui m’a rappelé l’importance du regard que l’on porte sur l’autre
3 souvenirs de ma jeunesse est une oeuvre douce sur les amours de jeunesse comme on aime à les appeler. Desplechin me réjouit toujours avec cette tonalité qui lui est propre. Il nous redit qu’il n’y a pas d’âge pour la passion et pour l’amour.
Everest m’a fait décoller de mon siège et m’a fait vivre des émotions fortes. De l’art du cinéma vérité ?
Whiplash : dans la même veine qu’Everest, ce n’est pas tant le propos du film qui m’a plu mais la façon dont ce propos est tenu, mis en scène, tricoté… clairement ce film m’a emportée. Une belle expérience de cinéma vivant et passeur d’émotions
99 homes : ou la force du propos. Du cinéma engagé qui frappe fort.
Amy : je me surprends à repenser parfois aux images de ce documentaire. Gage de réussite.
007 Spectre : oui je semble être une des rares mais j’ai aimé, pour de vrai
- Ceux pour lesquels on a un désintérêt immédiat et durable
Une histoire américaine : je me revois en plein mois de février, me réjouir de cette séance en avant première en présence de l’équipe du film et me revois surtout à la sortie de la dite séance déprimée comme jamais ! Clairement pas le sentiment que je préfère lorsque je vais au cinéma
Caprice : faut il vraiment que je me remémore la plaie que fut ce film ? Un bien mauvais marivaudage
50 shades of grey : disons le, j’ai eu supra envie de découvrir ce film je n’oserai dire le contraire. Quelle ne fut pas ma déception face à cette mièvrerie !
Vue sur mer : ou le film de mariage que les Jolie Pitt auraient pu nous épargner
- Ceux pour lesquels on a un coup de coeur immédiat qui s’avère ne pas durer passé 1 semaine
Lolo : c’était fun mais si creux au fond…
L’Astragale : doux et sombre à la fois mais je m’en souviens à peine
Sicario : ce sentiment de déjà vu… (et je réalise que je n’ai jamais écrit sur ce film signe que…)
- Ceux pour lesquels on a un désintêret au premier abord qui s’avère germer passé quelque temps pour au final laisser un beau souvenir / sentiment
Inherent Vice : si je n’ai pas tout compris de ce film clairement fabriqué sous emprise de substance, je lui reconnais un décalage fort bien vu, une ambiance propre et un jeu d’acteur assez briantissime
Victoria est une maestria technique qui ne m’a pas emportée sur le champs mais que je salue après coup, grandement. Joli parcours que celui du passage à l’âge adulte de cette jeune Victoria, sous nos yeux.
Bien évidemment je ne vous parle que du tiers du quart de ce que j’ai pu voir cette année. J’aurais de quoi compléter ces 4 rubriques mais pense qu’il est plus impactant d’en faire une sélection. Si l’envie vous prend, n’hésitez pas à zieuter l’ensemble des articles de cette année 2015. A très vite les amis.