N’est pas gangster qui veut.
Ce statut requiert un charisme certain que, vous n’irez pas me contredire, Ben Affleck ne possède pas.
Si son film précédent, Argo, m’avait embarquée, ce Live by night, sans pour autant être une plaie, fut plus laborieux à appréhender.
Forcément, l’opus est faussement classique, plat et attendu.
Aucune surprise ne viendra vous éteindre puisque l’intrigue est cousue de fil blanc, les décors calqués sur ce que vous connaissez déjà et certains plans gênants par trop de simplisme. Les couchers de soleil sur la rivière et la fausse neige qui surplombe l’écran : au secours !
Mais rien n’arrête Ben Affleck qui, dans ce qui semble être une bouffée d’égo, s’est attribué le premier rôle, celui du gangster en chef qui somme toute, s’est lancé dans le business pour embêter papa qui n’est autre que chef de police. Déjà on partait mal !
Le tout est à l’avenant : Ben n’a toujours pas le charisme nécessaire malgré ses vestes croisées et ses costumes blancs (n’est pas Humphrey qui veut) mais tombe les femmes d’un regard un seul et les élimine tous d’un coup de gâchette maîtrisé.
Il m’en eut fallu un peu plus pour me faire croire à toute cette affaire. Cela dit, pourquoi faire confiance à celui qui fut un Batman fluo en chaussures orthopédiques ?
Je reste songeuse et perplexe face à ce manque de dynamisme et de perspective. C’est vraiment là tout ce qu’on a à nous offrir ?
Paule
En effet, bof… j’adhère et je n’irai pas. Merci Barbara
Paule
Je relis et vois que « tu as la dent dure »… sue le cinéma. Quelle évolution !