Fiou… que c’est poussif.
Le pitch de départ fleurait bon la légèreté. Soit une grande bourgeoise (fauchée) dont l’occupation principale est d’organiser des dîners, réalise que ses convives sont au nombre de 13. Impossible pour elle de tenir réception dans ces conditions. Elle demande à sa bonne de se vêtir de ses plus beaux atours, de ne pas trop se la ramener et de passer à table.
Chose non prévue, le charme de la grande brune (Rossy de Palma qui tient très clairement le film) opère et un aristo anglais de tomber totalement pour ses beaux yeux.
Entre lutte des classes et humour grinçant – les enfants de bourgeois sont forcément déglingués du ciboulot lorsque les enfants de pauvres sont droits dans leurs bottes et ont une vocation une vraie, mouai – le film fait la part belle aux distinctions de classe et tente de dire haut et fort qu’il nous faut tous vivre en harmonie. Soit, oui Amanda, ce serait une bonne chose.
Tout est prévisible : des quiproquo aux messes basses. Reste que le tout est sympathique et léger.
Du marivaudage de bas étage en somme.