36 années ont passé et le mâle alpha que l’on croyait pourtant si ce n’est disparu, masqué voire moqué, fait son grand retour. Et c’est un succès phénoménal. De ceux qui pourraient sauver le cinéma mondial après cet épisode pandémique qui n’a pas fait de bien au monde du cinéma, encore moins aux salles de cinéma. Le film fait un carton au box office, et surtout en France ! Les chiffres ont parlé : les français sont de la partie, plus excités que pour un James Bond ou un Marvel.
Tom Cruise rempile donc pour un nouvel opus de Top Gun, film o combien glamour (si l’on en croit les fans), film Star des 80’s, il a lancé la carrière internationale de Tom Cruise et avec sa côte de popularité… auprès de la gente féminine.
Ce n’est pas pour me démarquer mais je n’ai découvert le premier opus que (très) tardivement, durant le confinement, après avoir véritablement découvert Tom Cruise chez Mann, puis chez Kubrick (Eyes Wide Shut) avec l’envie donc de voir cet acteur que je ne prenais pas au sérieux jusque là.
S’il m’a bluffé chez les réalisateurs cités juste avant, on ne peut pas dire qu’il m’ait véritablement marqué dans Top Gun 1 : sans aucun doute ai-je découvert ce film à un âge bien trop avancé. La midinette en moi (qui est toujours là mais n’est forcément pas la même qu’à 15 ans) n’a pas été réceptive à cette averse d’alphatitude.
Je vous laisserai donc imaginer ce que le second opus a réveillé en moi… Rien. Absolument rien.
Rien dans ces presque 2 heures n’ont véritablement marqué ni ma rétine, ni mon coeur. Je me suis retrouvée face à une resucée d’un film des 80 / 90’s, au scénario d’une banalité et d’une platitude désolantes.
Rien de cette virilité outrancière, de ces avions phalliques et de ces soleils couchants ne portent en eux une véritable signification ou un quelconque goût de nostalgie.
Reste Tom Cruise, dur à la tâche et en effet toujours à sa place : bon, juste et tout à son art. « Je ne sais pas lâcher » dira son personnage au cours du film (mais on peut tout à fait imaginer que ces mots soient également les siens) sous couvert de ne jamais vouloir se ranger ni des voitures (avions en l’occurence) ni de son ironie et de sa légère insolence.
Et tout à coup, je lâche du leste et trouve un certain plaisir à me dire que les cheveux plaqués en arrière par le vent et les Ray Ban de Tom donnent envie au public de revenir au cinéma. Il a cette aura là Tom. Et ce n’est pas à minimiser.
Allez donc voir ce spectacle, en salle. Et votre mission sera accomplie.