Alors, c’est assez étrange puisque j’ai perçu plusieurs sentiments dans La jalousie, mais ce n’est pas forcément celui qui se rapporte au titre du film qui m’a le plus marqué.
Outre Louis Garrel, définitivement désinvolte, sexy, charmeur, charmant, juste, touchant, fort, doux, franc et j’en passe, j’ai vu dans ce film la douceur et la difficulté d’être parent (que l’on soit du côté de la mère que du père), la force de l’amour « amoureux » et filial (vis à vis de ses enfants et de ses parents), la sagesse de la vieillesse (quels beaux personnages que ces deux hommes âgés partageant leur expérience de vie).
J’ai également vu dans cette Jalousie, une déclaration d’amour au métier de comédien, à la scène dont la plus grande lutte est de pouvoir vivre de cette passion.
La jalousie est un film qui s’apprécie, qui se délecte et qui se vit. Il est d’ailleurs très court (1h17) et se goûte comme un bon vin que l’on aurait envie de déguster. Les acteurs sont sublimes – rien de moins – de Louis dont je parlais à Anna Mouglalis en passant par l’ex femme et la petite fille.
Chaque parole de ce film compte car elle apporte et véhicule des vérités. En ce sens, ce film est une vraie réflexion sur le quotidien, sur la vie à deux, sur la vie familiale.
Plus que de la jalousie, j’y ai vu un entremêlement d’Histoires d’amour et de vie et de douceur aussi.
Oui c’est ça, de la douceur, de la force, du chaos parfois mais, dans tous les cas, de la vie.
Un vrai et fort coup de coeur. Courrez-y.