Quel plaisir de retrouver l’univers de Dupontel.
En fin analyste de notre société française, il nous livre à nouveau sa vision de la politique et de la déshumanisation qu’elle porte en elle.
Pour cela, il parvient à nouveau à s’entourer du meilleur en la personne de Cécile de France – toujours sobre, à sa place et légère bien que très puissante, et Nicolas Marié qui prouve à nouveau le haut niveau de sa verve comique.
Dupontel trouve à nouveau le ton juste – cette fois sous les traits de cet homme voué à se faire élire président alors qu’il n’a aucune expérience en politique – pour dire les bassesses des puissants et la richesse des petits-gens.
Ces « gens de tous les jours » mis au banc d’une société qui ne veut voir que les têtes couronnées, comprenez : qui sortent du sérail ou qui en détiennent les codes.
Il nous livre ici un scénario que j’ai trouvé inattendu et qui m’a emporté de bout en bout – malgré quelques petits moments de flottement.
Tout dans ce film fait l’éloge de la vérité, du naturel. Sans être jamais mièvre, son film relève plutôt du conte et valorise la force de la pensée humaniste.
A voté !