Si le film (qui portait le titre de Monster lors de sa présentation en compétition à Cannes en mai dernier) m’a surprise par sa forme, il propose des flash back et une vision d’une seule et même situation propre à chacun des personnages principaux, l’histoire en elle même m’a quelque peu ennuyée.
Le processus permet alors de découvrir le scénario / l’intrigue sous un angle différent et c’est intéressant et clé de ce que ça dit de notre très vision personnelle d’une situation.
Mais j’ai eu cette sensation de fourre-tout avec l’ajout – dans la dernière partie du film – du sujet de l’attirance homosexuelle. Cet élément m’a donné la désagréable sensation que le réal (qui filme toujours l’enfance) cochait les cases de sorte à présenter un film qui soit en lien direct avec les sujets sociaux et sociétaux du moment. Or, ce n’est nullement ce que j’entends lorsque je dis que le cinéma est un miroir de nos sociétés. Un peu d’extrapolation !
La relation d’amitié entre ces deux enfants dont l’un est maltraité était amplement suffisante à mon sens.
Joli et techniquement irréprochable mais pas éclatant pour autant.