À sa sortie d’un centre de détention pour mineurs, Wellington se retrouve seul et à la dérive dans les rues de São Paulo.

Dans un cinéma X, il fait la rencontre de Ronaldo, un homme plus âgé que lui, et aussitôt l’attirance est réelle. Il faut les voir se frôler du regard, se sentir presque… La connexion est forte et l’on se doute qu’il ne s’agit pas d’une rencontre banale.

Ronaldo va enseigner à Wellington de nouvelles façons de survivre.

Le film narre leur histoire naissante faite de moments à deux durant lesquels ils se découvrent et, peu à peu se laissent aller à quelques sentiments naissants. La délicatesse est grande.

Peu à peu, leur relation se transforme en passion conflictuelle. L’un s’oppose à l’autre, la jalousie s’immisce entre eux et l’amour s’effrite.

Ce qui est certain c’est qu’il ne mourra jamais, mais comme souvent, c’est la vie même, le quotidien semé d’embuches et la vie qui nous rattrapent et nous blessent, nous éloignent…

Une très belle ode à ces hommes, emplis d’une dose d’amour très prégnante, et surtout d’un manque d’amour fou.