Sous ses abords bleutés, en voilà un film qui m’a ébranlée.
Paris, l’été, des gens heureux qui circulent à vélo, de beaux appartements au parquet lustré, des gens qui s’aiment et vivent un quotidien simple et joyeux.
Et puis surgit l’horreur. Le pire de ce que engendrer l’Homme, prendre la vie d’autrui.
La vision de cette scène aurait d’ailleurs pu nous être épargnée. L’elipse eut été une bonne idée de mise en scène.
Reste alors cette petite Amanda, 7 ans, livrée à elle même dans cet univers perturbé, où la haine a droit de cité.
Vincent Lacoste, alors déjà encensé pour son rôle dans le film d’Honoré (que je n’avais pas du tout aimé) trouve là un nouveau rôle de jeune adulte (il avait tellement brillé dans Les beaux gosses qu’on ne le voit pas grandir ce Vincent, un peu comme le fils ou le petit frère de votre meilleure amie) dans lequel il dégage une belle émotion.
Il est vrai, frêle et courageux. Touchant.
On ne peut pas décoreller l’histoire de son contexte mais c’est bel et bien l’atmosphère qui irrigue le film qui m’a beaucoup touchée, au point je dois le dire, d’avoir été un peu déprimée en sortant de la salle. Une tristesse même qui reste dès lors que je repense au film encore présent.
Vous comprendrez ainsi que pour mon bien être je stoppe ici ma logorrhée.
Restons en sécurité mais vivons, toujours.