Suivez moi, je vous emmène faire un tour au sein d’un des plus beaux (si ce n’est le plus beau) hôtels de Paris… Le célèbre Lutetia. C’est avec la plus grande joie et avec une excitation non des moindre que j’ai accepté l’invitation qui m’a été offerte de passer une nuit dans une des suites de l’hôtel. Et chers amis lecteurs, pas la plus banale des suites de l’hôtel : la suite numéro 111 décorée par Monsieur David Lynch himself.
Alors accueillie le plus chiquement et le plus sympathiquement qui soit par Valérie, j’apprends les secrets les mieux gardés de cet hôtel emprunt d’histoire, emprunt d’un symbole fort de vie et d’entraide… pour finalement découvrir que ce lieu est bien plus qu’un « simple » hôtel mais un haut lieu de la culture parisienne et française qui accueille expositions, vernissages et autres événements culturellement riches.
J’apprends ensuite, en creusant un peu que David Lynch descend systématiquement au Lutetia lorsqu’il est de passage à Paris, qu’il aime particulièrement le lieu, la Rive Gauche de façon plus générale et l’aura artistique et culturelle que dégage ce quartier aux mille visages. Personne mieux que lui ne pourra vous conter cela, je vous invite donc à découvrir cette vidéo qui retranscrit l’interview que David Lynch a accordée aux responsables de cette aventure culturelle dans sa Suite, la 111, précisément assis sur le canapé où je me trouvais hier…
David Lynch trouvait peut-être le temps long en ne faisant que du cinéma… il a donc décidé de s’adonner aux arts du dessin, de la sculpture et de la photographie… c’est sûr ce n’était pas suffisant de n’être qu’acteur, Acteur de doublage, Animateur, Cadreur, Chef décorateur, Chef monteur, Compositeur, Créateur, Ingénieur du son, Mixeur, Monteur, Producteur, Producteur délégué, Producteur exécutif, Réalisateur, Responsable des effets sonores, Responsable effets spéciaux, Scénariste américain ! (source allociné)
Vous l’aurez compris, David Lynch est un féru de création, un fou des mots aussi, un amoureux de l’art sous toutes ses formes et bien sûr un fervent admirateur de tous moyens d’expression permettant de partager, d’échanger et d’entrer en contact avec son public. Pari réussi, j’ai ressenti une charge émotionnelle intense en évoluant quelques heures durant dans cette atmosphère « Lynchienne. »
Place également à la fête ! J’ai eu le plaisir de partager ce moment unique avec ma cousine Séverine. Voici un florilège des moments les plus sympathiques de cette soirée qui fut définitivement placée sous le signe du rire, du bien être (avec une salle de bain digne de Pretty Woman et des produits Annick Goutal) et de la joie.
Et puisque nous ne pouvons pas nous quitter si vite, nous vous invitons à découvrir la suite 111
Merci à Valérie Antomarchi Attachée de Direction en charge des Relations Publiques pour cette aventure sublime et pour l’autorisation d’utiliser les vidéos insérées dans cet article.
Elodie
Sur le papier « Prometheus » promettait justement…les premières critiques entendues ne m’ont
néanmoins pas vraiment incité à y aller et je dois l’avouer je suis allée le voir quelque peu traînée par
une personne vraiment désireuse (elle) de voir ce film….
Comment dire…..assise dans mon fauteuil et me soutenant la tête avec ma main je me suis demandé
pendant quasi tout le film « non mais c’est quoi ça » en alternance avec « c’est vraiment n’importe
quoi » ou « non sérieux ? ».
Commençons par l’unique point positif : les effets spéciaux. Ils sont d’une qualité exceptionnelle,
visuellement c’est un plaisir pour les yeux quoi que bien altéré par la médiocrité du scénario. Le
budget du film étant (sûrement, sinon je ne vois pas d’autres explications logiques) intégralement
utilisé pour les effets spéciaux, à défaut, l’histoire a dû être pondue suite à une soirée bien arrosée
entre potes scénaristes mais vraiment bien arrosée.
Précisons que le budget effets spéciaux a été épuisé avant la création du maquillage de Weyland, ils
ont donc pris un vieux masque dans une boutique de farces et attrapes.
Le scénario regorge d’absurdités tellement énormes que l’histoire du film est inintéressante, un
florilège :
–
Des scientifiques font un voyage de 2 ans pour arriver sur les lieux d’une mission et ils
découvrent sur place ce qu’ils vont devoir faire, donc des scientifiques acceptent de
perdre 2 ans de leur vie en dormant pour réaliser quelque chose d’inconnu….illogique et
inconcevable…
–
Le géologue (à priori l’un des plus réputés au monde avec une expérience d’explorations
de galeries etc.) se perd en quelques instants alors que tout le reste de l’équipe trouvent la
sortie sans aucun problème…
–
Le biologiste (également sûrement un des plus brillants dans sa discipline) découvre une
espèce inconnue, une sorte de reptile visqueux tout dégueu et au lieu de l’étudier pour
découvrir ce quoi il s’agit, il va lui faire un petit coucou pour pouvoir tranquillement se faire
attaquer,
–
Le personnage de Charlize Théron (actrice qui a dû se perdre pour arriver sur ce tournage
sinon pourquoi serait-elle là ?) n’a aucune capacité de survie, quand un vaisseau lui tombe
dessus lentement, elle se met à courir, bon réflexe, mais sans changer d’axe donc le
vaisseau finit quand même par l’écraser … juste plus loin…
–
Holloway se regarde au réveil dans le miroir et voit une sorte de petit ver de terre sortir puis
rentrer dans la rétine de son œil mais il ne s’inquiète pas plus que ça et part en mission (c’est
sûr un petit ver dans l’œil ça ne doit pas être trop grave), résultat il se fait crâmer vivant
pour ne pas risquer d’infecter le reste de l’équipage,
–
Elizabeth Shaw apprend qu’elle est enceinte de 3 mois alors qu’elle a dormi pendant 2 ans et
qu’elle est stérile (ok tout ça est extraterrestre mais ça m’a quand même bien fait rire…)
Le top du top : l’intervention chirurgicale ! La brave fille (Elizabeth Shaw) utilise une sorte de « ventoline » et « de piqûres d’insuline » pour faire office d’antidouleurs, l’anesthésie
locale se fait à coup de jets de « bétadine », une pince (comme pour attraper les peluches
à la fête foraine) lui retire un poulpe du ventre, elle arrache elle-même le cordon ombilical,
tout ça sans créer d’hémorragie, une agrapheuse ferme le tout et la voilà sur pied pour
quelques minutes plus tard repartir en mission. Elle montrera tout de même des signes de
douleurs au ventre (pour rappel elle s’est quand même fait retirer un poulpe du ventre avec
une anesthésie qui ne semble pas avoir vraiment fonctionnée….)
Vers la fin du film, soit environ le 3e pack de bières par personne pour les scénaristes, un
flash leur rappelle que ce film est un préquel « d’Alien » : « bah, le corps de l’ « ingénieur »
qui est mort (c’est le nom donné aux êtres qui ont crée les humains) va s’ouvrir, il va y avoir
plein de viscères bien gores qui vont sortir puis un petit Alien ». Voilà, c’est bien vous pouvez
aller cuver maintenant….
–
« Prometheus » qui devait expliquer le pourquoi / comment de la création de l’humanité et
des « Aliens » ne répond à aucune question et se situe comme le premier épisode d’une longue
saga, nous saurons donc quelles sont les réelles intentions de David dans l’épisode 2 (d’ailleurs nous
saurons peut-être si sa tête s’est recollée toute seule à son corps ?), pourquoi les « ingénieurs » nous
ont crée et veulent maintenant nous détruire dans l’épisode 4 etc.
A suivre donc mais sans aucune impatience,