Nous faut-il encore des preuve du rôle que joue le cinéma dans nos vies ?
Je dirais que oui. On ne dit jamais assez le pouvoir de cet art.
Cet art qui se donne sous de multiples formes, sous une nature diverse et si riche.
Ici, c’est par le biais de 3 contes qu’il se décline et se présente à nos yeux, à nos oreilles… à tous nos sens en fait.
3 contes bien distincts les uns des autres, qui disent la vie, ses aléas, la difficulté du couple et des relations humaines, le besoin de la chair, l’amour, le sexe, le désir, le rejet, l’oubli, le souvenir, les retrouvailles…
J’ai toujours aimé les contes. Petite déjà, ma mère m’en lisait chaque soir. C’était parfois des poèmes, mais pour beaucoup, il s’agissait de contes, et j’aimais que ces récits me parlent d’une vie que je connaissais, de faits potentiellement concrets et réels pour finalement m’emmener dans un ailleurs parfois lointain duquel je ne connaissais rien et qui me happait alors.
J’ai retrouvé ce même émoi ici, cette même tentation de m’immiscer dans les réalités de vies qui ne sont pas les miennes et de suivre les histoires de ces personnages.
Des femmes, des hommes qui se toisent, se souviennent, se racontent… Tout est brillamment dit, montré et raconté et le pouvoir d’immersion n’en est que plus fort.
J’étais vierge de toute information relative à ce film lorsque je me suis assise sur mon siège c’est tout juste si je savais qu’il s’agissait de 3 contes distincts et je réalise la chance que ce fut.
Je vous souhaite de découvrir cette oeuvre en triptyque avec la même saveur qui m’a étreinte (un léger bémol pour le 3ème conte qui m’a moins embarquée, mais le twist final vaut le détour dans aucun doute).
Allez y donc, ne serait-ce que pour cette scène de lecture à voix haute qui parvient à nous faire chavirer (conte numéro 2). Mais voilà que j’en ai déjà trop dit.
Allez-y vite !
Ce format est délicieux et renouvelle le plaisir que nous avons de découvrir une oeuvre cinématographique.