Certes, Diana n’est pas le film de l’année. Long, lent, plat, un brin racoleur et si j’osais, je dirais inutile… Il a cependant le mérite de rendre hommage aux paparazzis et autres éditeurs de presse people.
Venant de moi, ce n’est pas forcément une critique acerbe étant lectrice (occasionnelle tout de même) de cette presse de « bas étage ».
Le jeu de Naomi Watts est tout de même à noter. Elle parvient, si ce n’est à l’incarner, à bien imiter la princesse de Galles. On voit qu’elle a vu et revu les archives et s’est imprégnée des mimiques et autres postures de la princesse.
Le film revient sur les deux dernières années de vie de Diana alors séparée de Charles (le beau Charles). Sur sa passion vécue avec un chirurgien « lambda » puis sur ses derniers instants passés avec Dodi Fayed avec lequel elle a voulu rendre son ex chirurgien jaloux… Vous suivez ? (c’est du Voici je vous dis !)
Si ce n’est pour nous montrer (mais ne le sait-on pas déjà) que la vie de Princesse, ce n’est pas du gâteau tous les jours, pourquoi avoir réalisé ce film ?
La question posée est de savoir comment est-il possible d’avoir autant de pouvoir et de jouir d’aussi peu de liberté. Il y a du Marilyn dans cette princesse perdue, dans cette héroine des temps modernes.
Le film se referme sur le tragique accident qui lui ôta la vie et sur le peuple fleurissant les marches du palais et pleurant leur princesse adorée.
Pour la première et unique fois, je partage ma peine et mon incompréhension avec le peuple anglais et les « fans » transis de l’ex princesse : pourquoi un tel film ?