Quoi de plus réconfortant qu’un film de Guédiguian !
Même si cet opus n’est sans doute pas le plus prégnant ni marquant de sa filmographie, il nous offre le plaisir de retrouver la fidèle troupe du réalisateur.
Et l’on s’amuse à les voir passer d’un rôle à un autre : Daroussin et Ariane sont tantôt frère et soeur dans un film, tantôt amants dans le suivant… de quoi varier la palette des possibles.
Et le cinéma de Guédiguian c’est avant tout Marseille qu’il filme avec tendresse, amour et beauté. C’est ainsi toute la sève de cette ville qui est révélée et personnifiée à l’écran.
Il s’attaque ici à la question du mal logement (sujet dont je vous reparlerai très prochainement avec la sortie du nouveau film coup de poing de Ladj Ly, qui nous avait gratifiés du très puissant Les misérables) via un hommage rendu aux victimes de la rue d’Aubagne où 2 immeubles se sont effondrés en novembre 2018.
Il est à nouveau question d’engagement politique, de social, de liens familiaux, d’hommage rendu aux ancêtres arméniens… Les grands sujets du réal.
Une ode à toujours garder le soleil dans nos coeurs et à se jamais se résigner.
Car rien n’est jamais figé, perdu ou fini. Son cinéma veut nous promettre des lendemains qui chantent.