Oui bien sûr je pourrais vous dire que le récit rythmé et nerveux de l’enquête policière, que le jeux subtile et réservé des acteurs principaux donnent lieu à un film réussi… mais ce n’est pas de cela dont je souhaite parler ici.
J’hésite encore sur les motivations qui furent les miennes et qui m’ont poussées dans cette salle de cinéma qui projetait 24 jours.
L’histoire d’Ilan je m’en souviens comme si c’était hier, les medias s’étaient emballés, j’étais étudiante en com et avais suivi de près cette actualité. Je me souviens avoir été choquée par les souffrances endurées par ce jeune homme, par la barbarie des membres du gang. Le film m’a permis de toucher du doigt la souffrance morale qu’a vécu la famille pendant ces longs jours et ces longues nuits. L’horreur est clairement palpable sur nos écrans.
Le réal a précisé avoir voulu faire ce film pour alerter les consciences face à une résurgence certaine de la haine et de l’antisémitisme.
En ce jour commémoratif du 8 mai qui vient symboliser la capitulation de la haine face à la paix, il est plus que jamais utile et nécessaire de rappeler l’urgence d’en finir, en effet, avec cette haine destructrice pour que plus jamais ne se reproduisent les horreurs du passé.
Glaçant.