C’est l’histoire d’une main, d’une main qui a perdu ses attaches.
D’une main qui s’échappe du laboratoire dans lequel elle est retenue prisonnière, dans un sac plastique et qui, au péril de sa vie part à la recherche de son corps, dans les rues de Paris.
Ce film d’animation présenté à Cannes en mai dernier et qui depuis a fait le tour de tous les festivals sans jamais en repartir bredouille est avant tout une expérience sensorielle.
Le travail effectué notamment sur le son est impécable et met en émoi tous nos sens.
L’image et son animation nous enveloppent dans une atmosphère douce et presque nonchalante mais jamais banale, et le scénario nous emporte dans un tourbillon d’aventures.
Entre originalité et subtilité, J’ai perdu mon corps dit toute la sensualité de la première rencontre, des sentiments naissants et magnifie la maladresse des innocents troublés par l’amour.
C’est franchement d’une douceur sans nom.