Joy c’est l’histoire d’une vie faite de batailles. Des batailles menées de front face à une famille et à une société qui ne laissent pas beaucoup de place aux rêves.
Oui Joy, le tout nouveau film de David O Russel (Happiness Therapy, American Bluff) pose la question de la place des rêves dans nos vies. C’est un peu bâteau vous me direz, et très américain mais il faut tout de même s’avouer que la question a le mérite d’être posée.
Que serait notre vie sans cette part de rêve, tantôt là, au bord de nos actions, tantôt rangée au fond de nos pensées ?
Joy c’est donc cette jeune femme divorcée, mère de 2 enfants qui tente de joindre les deux bouts afin de porter à bout de bras toute sa famille : de sa grand mère bien aimée à ses parents séparés et hauts en couleur. La maison familiale a des airs de capharnaum géant où l’amour prévaut malgré les cris incessants.
Joy c’est un peu cette histoire de l’Amérique qui veut que chacun puisse saisir sa chance pour peu qu’il / elle ait de l’idée, de la volonté et une bonne dose de certitudes.
Joy (forte et valeureuse Jennifer Lawrence), créatrice d’objets depuis sa plus tendre enfance détient tout cela et va se battre dans cette jungle qu’est ce monde capitaliste jusqu’à ce que le succès pointe son nez et ce, malgré les nombreuses embuches qui vont, par delà les années, se cumuler.
Si le film ne m’a pas véritablement émerveillée ni secouée, je lui reconnais la justesse de son propos et cet aspect « conte de Noel » qui n’est pas déplaisant en cette fin d’année et période de fêtes.
Le film vient nous rappeler l’importance du rêve et plus encore, l’importance de la croyance en ses rêves.
Mais avant cela, et même si l’on veut croire en cette fameuse « magie de Noel », ce film vient nous redire l’importance de tout mettre en oeuvre pour rendre nos rêves réalité.
A nous l’action.
Que vos rêves soient en passe de se réaliser.
Belles fêtes !
Le film sera dans nos salles à compter de mercredi 30 décembre prochain