Ahh Ryan ! (soupir)

Car oui, je suis navrée mais c’est bien lui l’unique atout (charme et atout tout court) de ce pseudo polar gangstérien de bas étage qu’est Gangster Squad.

Je pense ne pas être la seule à avoir attendu ce film qui nous promettait certes un beau casting mais surtout de l’action et une intrigue assez prenante.

La déception n’en est que plus forte. Ce n’est qu’après quelques petites minutes que nous découvrons le pot aux roses : aucun suspens, aucune surprise. Tout est cousu de fil blanc et les clichés s’accumulent.

D’abord le méchant, ah parlons-en du méchant… Mickey Cohen joué par Sean Penn que je ne porte définitivement pas dans mon coeur depuis quelque temps. J’ose dire qu’il est ri-di-cu-le dans le rôle du méchant gangster pseudo parrain de la pègre de Los Angeles. Il est surtout teigneux et maniaque ce qui rend le personnage bien sûr peu châleureux mais surtout énervant au possible. Il n’a pas le charisme des grands (et même des moins grands) gangsters de toute l’histoire du cinéma. La salle a ri et moi avec lors de bon nombre de ses apparitions.

lui c’est le méchant mais on n’y croit pas une seule seconde

Ensuite on a Emma et Emma je n’ai pas du tout envie de la critiquer car elle est – déjà – super belle, et en plus sympathique et toujours juste. C’est juste que son rôle atteint des sommets de clichitude.

Emma c’est elle au début du film, la vamp par excellence, très sure d’elle, très bitchy

et puis elle sort avec « le méchant » alors tout le monde la respecte

mais très vite, elle va tomber sous le charme (et on la comprend ô combien !!) du gentil flic qui a pour mission de réduire Mickey Cohen à néant (Mickey Mouse comme il l’appelle – clairement un ptit comique ce Ryan !)

et donc ça donne ça

puis très vite, ça

Donc vous imaginez la suite ! Le méchant est furieux et puis ça pète dans tous les coins. Le but du jeu ? dégommer tous les ptits bonhommes qui trainent afin d’atteindre la cible (aka Mickey Cohen le méchant) et le tuer ou au mieux : l’amocher avant de l’envoyer derrière les barreaux.

Et puis voilà, c’est la fin, The End.

Tout le monde est heureux dans le meilleur des mondes.

Allez, cheers Ryan : heureusement que tu étais là, c’est toi le meilleur, vraiment.