A l’image de l’affiche, ce que je retiens de ce film – primé à Venise de la plus haute récompense, soit le Lion d’or, ce sont ses couleurs. Une colorimétrie incroyable qui s’étend du bleu au rouge en passant par le jaune et le vert.
Si tant est que le noir soit reconnu comme étant la couleur de la mort, ce film est définitivement placé du côté de la vie.
La palette est incroyablement lumineuse, pourquoi alors ce film m’a t-il semblé si peu vivant ? Presque ampoulé.
C’est qu’il est dans la retenue perpétuelle. Et j’aime lorsque Pedro déborde. Qu’il divague, qu’il provoque, qu’il m’emmène dans des ailleurs. J’aime lorsqu’il illumine les ténèbres des personnages qu’il filme.
Ici, cette recherche de la maitrise permanente m’a ramené à une certaine froideur, et je n’ai pas adhéré à tant de pragmatisme.
Reste le sujet de l’euthanasie traité avec soin et ce message clé qui dit que chacun doit être libre de ses choix et ce, jusqu’à la dernière seconde. Et là, j’adhère.
Pedro je t’attends et serai là pour ton retour à la movida. J’aime tant ta liberté de pensée et d’expression.
Un autre cinéma tout aussi coloré… mais plus vivace !