Voilà bien des semaines que je souhaitais découvrir la mise en scène de ces magouilles politico religieuses.
J’ai tant aimé Le Caire confidentiel, il m’en reste de belles images et le souvenir d’un scénario bien ficelé, que je ne voulais nullement manquer ce deuxième opus signé Tarik Saleh.
Tout aussi bien mené, j’aime que ce réalisateur propose des films accessibles. Et il parvient à cela grâce à une grande maitrises de sa mise en scène et par l’écriture d’un scénario précis, écrit au cordeau, proposant rebondissements et soubresauts.
Tout dans ce film dit la lutte contre des instances politico-religieuses en places, tentaculaires et despotiques. Ces dernières entendent faire régner la loi, imposer leurs hauts dignitaires et ainsi passer au dessus des lois du peuple.
C’est ce que narre ce film prenant. Notamment par le biais de ce personnage central : ce jeune étudiant dont le parcours va s’avérer tout autre que celui qu’il avait prévu et le mènera là où il n’avait pas pensé : vers l’âge adulte, avec tout ce que cela comporte, symbolise, permet et exige.