Et bien ! Quelle déception que ce film ! Tout Cannes en parlait, j’étais heureuse d’en être pour finalement me retrouver face à un ratage assez complet. Je suis restée hermétique face à cette promesse d’un amour fou.
La sève de cette histoire d’amour se niche dans le jeu et la fougue qui unit le jeune duo d’acteurs très prometteurs (qui interprètent les rôles d’Adèle et François dans le jeune âge, depuis le jour de leur rencontre).
Là il se passe quelque chose et Gilles Lellouche parvient à nous donner une once de la puissance des premières amours, de la rencontre fortuite qui te bouscule et te chamboule, pour potentiellement, t’emmener vers des contrées, des us et coutumes inconnues. C’est beau et les deux acteurs sont sublimes et d’une force de jeu assez confondante. Surtout la jeune Mallory Wanecque dont je souhaite ici indiquer le nom. Il émane d’elle un véritable charisme.
Mais jamais cette fougue ne se fait sentir entre Adèle et François que j’ai vus plus animés. La pellicule n’a rien capté de leur idylle, de l’amour et la fougue que les media disent avoir vue chez eux. C’est d’une platitude assez extrême !
Je n’évoquerai pas le choix des musiques toutes plus quali les unes que les autres mais voilà… de bons morceaux choisis ne font pas un bon film.
Pour l’amour ouf on repassera.