D’abord attirée par le casting du film, plus que par son sujet, j’ai finalement laissé passer les semaines avant de me décider à aller découvrir Le chant du loup. C’est surtout le bouche à oreille très positif et enthousiaste qui a fini de me convaincre.
Pas sûre qu’il me reste grand chose de ce film dans quelque temps mais le temps du film fut intense et, je dois dire, assez galvanisant.
Le film offre une vraie incursion dans le monde des sous-mariniers (oui un monde en soi) et le tempo qui ne se relâche que très rarement m’a emporté.
Ces séquences de « relâche » sont autant de sas de décompression qui nous permettent alors de suivre le rythme haletant des scènes de plongeon en terre maritime.
Les acteurs fonctionnent parfaitement ensemble : ils réussissent à imprimer cette rigueur imposée par le milieu de la défense nationale. En soi le propos est bien tenu, et nous parvient alors la passion de leur métier mêlée à l’engagement de ces hommes (pas une femme non) prêts à ne renoncer devant aucun danger.
Le chant du loup tire son sujet jusqu’au bout et c’est bien évidemment un film qui s’écoute plus encore qu’il ne se regarde. En cela le dispositif est intéressant tant il nous invite à vivre le film. Un terme prononcé sur trois est un chiffre ou une donnée technique mais qu’importe : on est avec eux (si j’osais je dirais « dans le même bateau) et l’incursion est totale.
Un véritable pic de tension cinématographique.