C’est l’histoire d’un amour. D’un amour qui répare d’abord, et qui ouvre au monde, et finalement à soi même.
Sous couvert d’un conte romanesque, la réal qui signe ici son quatrième film nous livre un vibrant film d’époque qui avance dans le temps et parcourt la vie.
On suit alors le chemin de vie, sur plusieurs décennies, de cette jeune femme, maman solo au sortir de la guerre vivant quasi recluse du fait de la honte de son passé. Elle a eu un enfant d’un allemand, lors de la guerre. Plutôt mal perçu à l’époque.
Sa rencontre avec François, un étudiant de bonne famille va lui ouvrir un horizon plus clément, un avenir de tous les possibles.
Le film dit la possibilité de s’aimer au-delà des modèles imposés par la société, aussi puritaine, homophobe et normative soit-elle.
Cette famille nous dit des choses très importantes sur notre époque et sur le couple, et tout cela est en grande partie dit hors champ. Ce qui fait la force du film.
C’est ce qui m’a plu dans ce film au long cours qui dit une vie, en somme.