C’est là du Dumont qui radote. Et ça me fait rire 3 minutes 50 mais ça m’agace surtout.
Ce ch’tar wars (elle n’est pas de moi) est redondant sur tous les plans.
Soit un peu de P’tit Quinquin (qui m’avait régalé) pour le côté terroir, de Ma loute pour les bruitages, de Jeanne pour le côté dira t-on « historique » : on secoue le tout et on obtient cet ersatz de saga science-fictionnesque.
Je n’ai qu’une envie c’est d’être aussi paresseuse que Bruno Dumont sur cet opus.
Ajoutons à cela un Fabrice Luchini pas franchement fin et plutôt granguignolesque. Je sauve la jeune actrice Lara Croftienne qui méritait mieux, je trouve, que le rôle de cette femme en proie à son désir pour cet homme somme toute inintéressant. Évoquer la puissance de la chair dans ce film n’était pas le propos à mon sens.
Reste Lyna Khoudri qui révèle son véritable potentiel comique. Et Camille Cotin : icône matricielle en devenir.