« La vie c’est en somme le cumul de chances qui nous éloignent chaque jour de la mort »
« Vous n’avez qu’un seul devoir dans la vie, c’est d’être heureux »
Ce sont là quelques une des phrases entendues dans ce film charmant au possible : un tourbillon de délicatesse foutraque et subtile.
Je ne saurais vraiment qualifier ce film que j’ai vécu comme un enchainement de scènes toutes plus loufoques et drôles, et tendres et vivaces les unes que les autres.
Une chanteuse d’opéra déclarée morte qui souffre de ne pas recevoir les hommages qu’elle espérait, une jeune fille depressive et traumatisée qui retrouve l’usage de la parole (voire même qui redevient très loquace !) face à son ravisseur, un jeune maquilleur de cinéma amoureux, un barman au coeur brisé, un présentateur d’émission télé philosophique, Rossi de Palma filmée comme jamais (avec tout mon respect Pedro bien évidemment) : c’est toute sa beauté qui transparait !
Et puis Paris. La belle Paris, écrin de tous les possibles. Ecrin de belles envolées lyriques et féminines.
C’est léger et délicat comme un ciel bleu qui vient embellir notre capitale tant aimée.