J’avais été attirée puis happée par le premier opus. D’abord grâce à la présence d’Emily Blunt que je trouve juste dans chacun de ses rôles – rôles qu’elle a tendance à choisir avec brio.
Ce genre de film – de genre donc – n’est pourtant pas ma tasse de thé en général. Pas du tout même. Mais c’est cette réflexion, ce travail autour du silence qui m’avait – là encore – intriguée et happée.
Le second opus marche sur les pas de son prédécesseur sans pour autant en avoir la même puissance.
L’effet de surprise est passé et avec lui l’excitation autour du projet.
C’est alors que je me suis laissée porter par les nouvelles aventures de cette famille américaine en proie à de grosse bébêtes peu cordiales.
Le travail sur le son est toujours aussi quali et parfaitement géré. Un film d’horreur avec de longues scènes de silence est forcément un pari.
C’est là que ce situe la force du film. C’est qu’il en est palpitant ! Alors que le silence est total, que le film est dépourvu de dialogues à bien des moments clés du film, le réal maintient une forme de suspens assez puissante. Une gageur que de nous maintenir en éveil à ce point dans une atmosphère à la fois si aride et paisible.