On me dit cinéma, New York, histoire d’amour et Vincent Macaigne : forcément je sens l’enthousiasme monter en moi.
Mais voilà parfois la mayonnaise a du mal à prendre et tourne au vinaigre c’est exactement ce qu’il s’est passé avec cette Histoire Américaine qui m’a totalement laissée sur le bord du chemin.
Je pensais « cinéma à la Julie Delpy » j’ai découvert un faux cinéma à la Godard, je pensais « rire et humour noir à la Vincent Macaigne », j’y ai juste vu un cinéma noir, triste voire même dépressif qui ne colle absolument pas à ce que j’attends du septième art.
Non pas que je ne veuille voir que des films joyeux ou « happy endiens » mais je vous en conjure, arrêtons de penser que seul le malheur est cinégénique et graphique ! Personnellement, voir ce jeune homme s’empêtrer dans son malheur et passer totalement à côté de sa vie ne m’a même pas rendu triste. J’ai eu le sentiment que le réal faisait tout pour que j’en vienne au jugement : sentiment que je déteste ressentir (dans la vie déjà) mais au cinéma encore plus. Qui serais-je pour juger qui que ce soit ?
Ces plans serrés, ces scènes qui viennent nous dire tout le mal être de ce mec brisé par la perte de sa bien aimée et ce, avec une vague envie de nous faire rire, moi ça ne passe pas.
Reste New York, joliment filmée, et une musique entrainante qui permettent de sortir de la torpeur dans laquelle le film nous emporte.
Mais dites moi, derrière les effets stylisés, et les couleurs lumineuses de la ville : elle est où la vie ?